Qui pourrait résister à ce petit bout de poils aux allures de peluche vivante ? Le chien Boo, de son vrai nom Spitz nain ou Loulou de Poméranie, fait tourner les têtes depuis plusieurs années. Mais avant de craquer pour ce compagnon miniature, mieux vaut bien se renseigner sur son coût réel et les lieux où l’acquérir en toute confiance. Car entre les élevages sérieux et les annonces alléchantes sur internet, les pièges ne manquent pas. Tour d’horizon complet pour futurent propriétaire avisé.
Fourchette de prix d’un chien Boo en France
Prix moyen et facteurs de variation
Préparer son portefeuille est la première étape lorsqu’on envisage d’adopter un chien Boo. Les prix affichés font parfois sursauter : comptez entre 900 euros pour un chiot sans pedigree et jusqu’à 4300 euros pour un sujet d’exposition. La fourchette moyenne se situe plutôt entre 1500 et 3000 euros, mais comment expliquer de telles différences ?
Plusieurs éléments entrent en ligne de compte dans ce calcul parfois obscur pour les non-initiés. La lignée du chien d’abord : un descendant de champions affichera naturellement un prix plus élevé. La présence d’un pedigree LOF (Livre des Origines Françaises) fait souvent bondir l’addition d’au moins 1000 euros. Saviez-vous que la couleur de la robe influence aussi le tarif ? Les teintes rares comme le bleu merle ou le chocolat se paient au prix fort.
Autre paramètre surprenant : la taille. Paradoxalement, plus le chien est petit, plus il coûte cher. Les éleveurs parlent de « type teacup » pour ces miniatures extrêmes qui tiennent dans une tasse. Quant au sexe, les femelles reproductrices s’arrachent à des prix sensiblement plus élevés que les mâles.
Prix proposés par les élevages spécialisés
Les élevages professionnels justifient leurs tarifs par des années d’expérience et des investissements conséquents. Prenons l’exemple du Royaume d’Exquise, installé en Île-de-France. Leurs chiots Pomeranian oscillent entre 2000 et 6000 euros selon leur potentiel. Un budget qui comprend les premiers vaccins, la puce électronique et surtout des géniteurs sélectionnés avec soin.
Certains établissements comme La Tanière du Tout Petit poussent encore plus loin l’exigence. Leurs Spitz nains, véritables oursons en peluche, atteignent des sommets : de 4500 à 7000 euros pour un chiot ! Mais derrière ce prix se cachent des frais vétérinaires importants : échographies, tests génétiques, inséminations assistées… Tout est mis en œuvre pour produire des chiens en parfaite santé.
Chez Legendary Land Pomeranian, on distingue trois types morphologiques avec des tarifs différenciés. Le type « renard » allemand classique démarre à 2500 euros, alors que le type « ourson » (le vrai chien Boo) peut atteindre 4500 euros. Une sacrée différence pour ce qui semble être, au premier coup d’œil, le même animal !
Où trouver un chien Boo en France
Élevages professionnels reconnus
La France compte une poignée d’élevages spécialisés dans le Spitz nain de type Boo. Ces professionnels passionnés offrent l’avantage d’un suivi personnalisé bien après la vente. Combien de nouveaux propriétaires ont pu les joindre à minuit pour une question urgente sur leur petit protégé ?
Parmi les adresses réputées, citons l’Eden des Petits Monarques qui allie tradition allemande et standards rigoureux. Leur particularité ? Une socialisation précoce des chiots qui arrivent déjà éduqués chez leurs nouveaux maîtres. Pomeranianluxury, comme son nom l’indique, se concentre sur les robes rares : des couleurs qui sortent de l’ordinaire pour ceux qui veulent un chien unique.
Un conseil : méfiez-vous des élevages qui proposent des disponibilités permanentes. Un bon éleveur a souvent une liste d’attente et ne produit que quelques portées par an. La visite des lieux est indispensable comment refuserait-on de montrer les conditions de vie des reproducteurs ?
Plateformes d’annonces spécialisées
Les sites généralistes regorgent d’annonces alléchantes… et parfois trompeuses. Sur Chien.com par exemple, les 275 offres de Loulous de Poméranie affichent des prix moyens autour de 1500 euros. Mais gare aux arnaques : certains « éleveurs » ne sont en réalité que des revendeurs peu scrupuleux.
Eleveurs-Online.com propose un système de vérification des annonces plus rigoureux. On y trouve occasionnellement des perles rares, comme ces chiots issus de portées accidentelles chez des particuliers. Le prix y est souvent plus doux, mais les garanties moindres. Une visite s’impose pour vérifier l’état de santé du chiot et ses conditions de vie.
Conseils pour l’acquisition d’un chien Boo
Garanties et documents à vérifier
L’enthousiasme ne doit pas faire oublier les vérifications de base. Un éleveur sérieux fournira toujours :
Le certificat de naissance ou le pedigree LOF, la preuve des vaccinations à jour, le carnet de santé attestant des vermifugages, et surtout la preuve de l’identification par puce électronique. Certains vont plus loin comme La Tanière du Tout Petit qui inclut une assurance temporaire la preuve d’un engagement réel envers leurs animaux.
Méfiance particulière face aux « pedigrees étrangers » parfois falsifiés. Un bon réflexe : vérifier les numéros d’enregistrement auprès de la Société Centrale Canine. Et si l’éleveur refuse de montrer les parents ? C’est un signal d’alarme à ne pas négliger.
Considérations avant l’adoption
Le prix d’achat n’est que la partie émergée de l’iceberg. Savez-vous qu’un toilettage professionnel mensuel peut coûter jusqu’à 70 euros ? Que certaines lignées sont prédisposées à des problèmes dentaires nécessitant des soins coûteux ?
Autre point crucial : le temps disponible. Ces petits chiens, malgré leur taille, réclament une attention constante. Laisser un Boo seul toute la journée, c’est s’exposer à des troubles du comportement. Sans compter leur fragilité face aux jeunes enfants – un accident est si vite arrivé avec un animal de moins de 3 kilos.
Enfin, l’engagement dans la durée : seize ans de vie commune en moyenne. Un bail qui se réfléchit à deux fois, surtout quand on sait que certains spécimens dépassent allègrement les vingt printemps !
Pour conclure, trouver son chien Boo idéal relève parfois du parcours du combattant. Entre les élevages haut de gamme qui justifient leurs prix par un travail rigoureux et les annonces internet aux promesses trop belles, l’acheteur doit garder la tête froide.
Un conseil ultime ? Prenez votre temps. Visitez plusieurs élevages, posez des questions sans fin, exigez de voir les parents. Le bon éleveur sera ravi de cette attention c’est la preuve que son chiot ira dans une famille responsable. Après tout, ce petit être va partager votre vie pendant de nombreuses années. Ne devrait-il pas bénéficier du même sérieux que n’importe quel autre membre de la famille ?